Impact de la lutte biologique sur la teigne de chou au Cameroun

Une des contraintes majeures pour améliorer la production des cultures maraîchères en Afrique est le manque de stratégies adéquates pour la protection des cultures. Malheureusement, la majorité des producteurs recourent à l’usage des pesticides mal dosés, ceci entraine une augmentation des coûts de production, la chute des rendements et la contamination du consommateur. Il a été montré que l’usage anarchique des insecticides dans les parcelles paysannes de choux a crée des phénomènes de résistance de Plutella xylostella face aux pyréthrinoïdes, aux organophosphorés et aux carbamates. Cette résistance a crée de nouvelles approches de lutte parmi lesquelles la lutte biologique. C’est ainsi qu’une étude de base a été réalisée sur les hautes terres de l’Ouest Cameroun en vue d’identifier et d’évaluer le potentiel des parasitoïdes locaux de la teigne de chou. De ce diagnostic, deux espèces ont été identifiées Oomyzus sokolowskii et Diadegma mollipla dont le parasitisme combiné est supérieur à 16%. Cet ouvrage s’adresse aux étudiants, aux enseignants, aux chercheurs, aux vulgarisateurs, aux producteurs, aux responsables de la direction des pesticides.